Un peu plus humain, SVP
André Glucksmann a récemment déclaré sa flamme au candidat Sarkozy, en nuançant son véritable culte du chef par une demande qui trahit bien la place réduite que prend l'intellectuel devant le phare de la politique française. André souhaiterait que sa politique envers les sans-papiers soit "un peu plus humaine".
"Traiter plus humainement" se traduit Place Beauveau par des mesures comme 'inculquer des rudiments du Français', et même tout récemment par une évaluation ministerielle de l'identité française.
La francité quoi !
Mais cette mesure oublie peut-être qu'elle est superflue pour une grande partie de l'immigration. A la réflexion, il n'est pas étonnant qu'un homme, comme le président de l'UMP, qui souhaite tirer un trait sur l'histoire de la colonisation et de la deuxième guerre (par peur des fantômes de la repentence), et qui déclare que la France n'a pas besoin de l'Afrique, oublie du même coup que l'Afrique, le Liban, le Vietnam parlent déjà le Français, merci.
Des rudiments de la langue de Molière, juste assez sans doute pour lire André Glucksmann qui leur expliquera que de toute façon ils n'ont aucune chance : ils sont un danger pour la sacrée République :
D'abord parce qu'ils font tache dans un Occident très occupé à se remémorer sa propre histoire comme pour en être deux fois digne. Les politologues en mal d'influence, se mirent dans les étapes de la démocratie en France, comme autant d'actes héroïques inventés par des ancêtres et dont ils seraient les seuls à pouvoir s'enorgueillir, sans en assumer l'actualité. La culture française est pour eux comme une ribambelle de penseurs désactivés et dociles, des valeurs sûres qu'on peut récupérer à tous propos.
Ensuite parce que c'est d'eux, les étrangers, ou de leur progénitures que viendra "le nouvel antisémitisme" si bien prophétisé par Alain Finkielkraut lorsque ce dernier à vu passer… une manifestation contre Le Pen.
Car pour Alain, « l'antiracisme est le communisme du 21ème siècle », et pour André nous sommes tous jusqu'au cou dans «une guerre pour plusieurs générations avec l'islamo-fascisme ». Seulement ?
Rompez donc, rentrez chez vous, à moins qu'à travers les quotas choisis par Nicolas Sarkozy, et abjurant fétiches, voiles et kippas, vous veniez vous baigner plus nus dans l'amour flatteur de la République, et de ses rudiments.
Il en est que c'est l'âge qui rassemble, plutôt que la moindre opinion.
"Traiter plus humainement" se traduit Place Beauveau par des mesures comme 'inculquer des rudiments du Français', et même tout récemment par une évaluation ministerielle de l'identité française.
La francité quoi !
Mais cette mesure oublie peut-être qu'elle est superflue pour une grande partie de l'immigration. A la réflexion, il n'est pas étonnant qu'un homme, comme le président de l'UMP, qui souhaite tirer un trait sur l'histoire de la colonisation et de la deuxième guerre (par peur des fantômes de la repentence), et qui déclare que la France n'a pas besoin de l'Afrique, oublie du même coup que l'Afrique, le Liban, le Vietnam parlent déjà le Français, merci.
Des rudiments de la langue de Molière, juste assez sans doute pour lire André Glucksmann qui leur expliquera que de toute façon ils n'ont aucune chance : ils sont un danger pour la sacrée République :
D'abord parce qu'ils font tache dans un Occident très occupé à se remémorer sa propre histoire comme pour en être deux fois digne. Les politologues en mal d'influence, se mirent dans les étapes de la démocratie en France, comme autant d'actes héroïques inventés par des ancêtres et dont ils seraient les seuls à pouvoir s'enorgueillir, sans en assumer l'actualité. La culture française est pour eux comme une ribambelle de penseurs désactivés et dociles, des valeurs sûres qu'on peut récupérer à tous propos.
Ensuite parce que c'est d'eux, les étrangers, ou de leur progénitures que viendra "le nouvel antisémitisme" si bien prophétisé par Alain Finkielkraut lorsque ce dernier à vu passer… une manifestation contre Le Pen.
Car pour Alain, « l'antiracisme est le communisme du 21ème siècle », et pour André nous sommes tous jusqu'au cou dans «une guerre pour plusieurs générations avec l'islamo-fascisme ». Seulement ?
Rompez donc, rentrez chez vous, à moins qu'à travers les quotas choisis par Nicolas Sarkozy, et abjurant fétiches, voiles et kippas, vous veniez vous baigner plus nus dans l'amour flatteur de la République, et de ses rudiments.
Il en est que c'est l'âge qui rassemble, plutôt que la moindre opinion.