La Gauche dans le Mur de Chine
Voyage en Chine - Les souris dansent.
La presse la plus indisciplinée et une bonne partie de la gauche s'agitent dans un angle mort : rendez vous compte, « Rama Yade n'est pas du voyage donc Sarkozy n'osera pas parler des droits de l'homme ! »
Car désormais, on a incorporé le style au point de s'attendre à ce que les Ministres incarnent de manière très ceintrée leur fonction —tout à l'image de Nicolas Sarkozy. Dés lors ce n'est pas la faute du Président ou de sa politique étrangère; mais cela s'explique par "une lutte d'influence au sein du gouvernement". D'ailleurs pendant la campagne… L'UMP ne critiquait-il pas Chirac pour ses poignées de mains ?
A trop vouloir stigmatiser la Chine, la Libye, le Darfour, l'Iran comme des pays "mauvais" qu'il faut dénoncer, la Gauche tombe dans le panneau de la défense des Valeurs Occidentales Démocratiques, au lieu de constater que ces dites valeurs —pas uniquement occidentales, républicaines et patriotes d'ailleurs— sont quotidiennement dénigrées dans l'esprit des Français, dans les opinions telles qu'elles se comptent en France, et "en Occident". Vanter un républicanisme, consensuel, comme le remède à tout, cela ressemble parfois à un pinceau auquel on s'accroche… A ce jeu du coq gaulois, chauvin et ethnocentriste, Sarkozy aura toujours une longueur d'avance. Et ce n'est pas au borgne qu'on apprend à loucher.
Certaines critiques ne font qu'apporter de l'eau au moulin idéologique de Sarkozy. Il doit se frotter les mains : ça augmente son capital politique. Si la Gauche veut le contourner sur sa Droite… elle ne pourra plus rien dire le jour où il déciderait de se pencher jusqu'à l'Extrême droite.
Il était triste par exemple d'entendre François Hollande, chef du parti Socialiste, fustiger Sarkozy pour n'avoir pas assez défendu les gentils citoyens français de l'Arche de Zoé qui sont retenus au Tchad — un méchant pays sans doute, soutient historique de la France Libre, avec ça. Passons. François Hollande rêve encore qu'il n'est pas dans l'opposition!
Mais Tonton n'est plus là, il faut se réveiller. Mittérand cohabitant avec Chirac pouvait contrôler les dégâts d'un Ministre de l'Intérieur zélé comme Pasqua. Mais le PS ne semble pas avoir fait son deuil, ni de Tonton, ni de la cohabitation… Aujourd'hui, c'est sans filet, et seule l'alternance est à l'horizon, coco, dans 5 ans —à condition qu'on ne soit pas alors trop coincé entre l'Ouverture et la Non-radicalitude !
Il y a eu le ton paternaliste et un rien méprisant que Brice Hortefeux avait pris pour nous expliquer; sur LCI, que Rama Yade avait les qualités de sa jeunesse : spontanée et impulsive, il fallait excuser ses bourdes. C'est comme ça que ça se passe sous Sarkozy, le Ministre de l'Intégration Etcetera vous déclare en direct que la Secrétaire d'état chargée des Droits de l'Homme est naïve et incompétente. Elle compte pour du beurre peut-être. Tant pis pour les dits droits, — 25000 âmes a déporter avant Noël, ça c'est du sérieux, à défaut de réduire le déficit, d'être éthiquement présentable ou compatible avec la mission traditionnelle, et républicaine des Gardiens de la Paix.
Ce n'est pas la police qui est en cause, mais bien la politique policière. La formation des policiers doit être examinée, ainsi que cet état d'esprit, mélange de peur et d'agressivité, qui en résulte parfois, à moins qu'il soit du à des "renforcements" par injonctions hiérarchiques, cibles à atteindre, quotas, primes de production.
Car désormais, on a incorporé le style au point de s'attendre à ce que les Ministres incarnent de manière très ceintrée leur fonction —tout à l'image de Nicolas Sarkozy. Dés lors ce n'est pas la faute du Président ou de sa politique étrangère; mais cela s'explique par "une lutte d'influence au sein du gouvernement". D'ailleurs pendant la campagne… L'UMP ne critiquait-il pas Chirac pour ses poignées de mains ?
A trop vouloir stigmatiser la Chine, la Libye, le Darfour, l'Iran comme des pays "mauvais" qu'il faut dénoncer, la Gauche tombe dans le panneau de la défense des Valeurs Occidentales Démocratiques, au lieu de constater que ces dites valeurs —pas uniquement occidentales, républicaines et patriotes d'ailleurs— sont quotidiennement dénigrées dans l'esprit des Français, dans les opinions telles qu'elles se comptent en France, et "en Occident". Vanter un républicanisme, consensuel, comme le remède à tout, cela ressemble parfois à un pinceau auquel on s'accroche… A ce jeu du coq gaulois, chauvin et ethnocentriste, Sarkozy aura toujours une longueur d'avance. Et ce n'est pas au borgne qu'on apprend à loucher.
Certaines critiques ne font qu'apporter de l'eau au moulin idéologique de Sarkozy. Il doit se frotter les mains : ça augmente son capital politique. Si la Gauche veut le contourner sur sa Droite… elle ne pourra plus rien dire le jour où il déciderait de se pencher jusqu'à l'Extrême droite.
Il était triste par exemple d'entendre François Hollande, chef du parti Socialiste, fustiger Sarkozy pour n'avoir pas assez défendu les gentils citoyens français de l'Arche de Zoé qui sont retenus au Tchad — un méchant pays sans doute, soutient historique de la France Libre, avec ça. Passons. François Hollande rêve encore qu'il n'est pas dans l'opposition!
Mais Tonton n'est plus là, il faut se réveiller. Mittérand cohabitant avec Chirac pouvait contrôler les dégâts d'un Ministre de l'Intérieur zélé comme Pasqua. Mais le PS ne semble pas avoir fait son deuil, ni de Tonton, ni de la cohabitation… Aujourd'hui, c'est sans filet, et seule l'alternance est à l'horizon, coco, dans 5 ans —à condition qu'on ne soit pas alors trop coincé entre l'Ouverture et la Non-radicalitude !
Il y a eu le ton paternaliste et un rien méprisant que Brice Hortefeux avait pris pour nous expliquer; sur LCI, que Rama Yade avait les qualités de sa jeunesse : spontanée et impulsive, il fallait excuser ses bourdes. C'est comme ça que ça se passe sous Sarkozy, le Ministre de l'Intégration Etcetera vous déclare en direct que la Secrétaire d'état chargée des Droits de l'Homme est naïve et incompétente. Elle compte pour du beurre peut-être. Tant pis pour les dits droits, — 25000 âmes a déporter avant Noël, ça c'est du sérieux, à défaut de réduire le déficit, d'être éthiquement présentable ou compatible avec la mission traditionnelle, et républicaine des Gardiens de la Paix.
Ce n'est pas la police qui est en cause, mais bien la politique policière. La formation des policiers doit être examinée, ainsi que cet état d'esprit, mélange de peur et d'agressivité, qui en résulte parfois, à moins qu'il soit du à des "renforcements" par injonctions hiérarchiques, cibles à atteindre, quotas, primes de production.